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Visite historique du pape à Marseille

Arrivé le vendredi 22 septembre, le Pape François était en visite à Marseille : première fois depuis plus de 500 ans que le chef de l’Eglise Catholique se rend dans la citée phocéenne (depuis la visite du pape Clément VII en 1533).

Ce vendredi le Pape François a tenu un discours engagé appelant à protéger la mer méditerranée face au changement climatique mais aussi alertant sur la crise migratoire dénonçant l’indifférence des Etats Européens. Face à la mer, il a usé de mots forts afin de nous rappeler que « Nous sommes à un carrefour de civilisations. Que chacun fasse le choix entre la culture de l'humanité et celle de l'indifférence". Des propos ayant déjà faits réagir l’extrême droite locale.

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Clément VII

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Le Pape François a également traité de la fin de vie qui est une thématique largement débattu en ce moment au niveau national et européen. Un sujet où le pape a mentionné le « pouvoir spirituel et le pouvoir temporel » que les Hommes devraient avoir en possession dans les pays développés.

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A la suite de ce discours, le souverain pontifie a pu s’entretenir en privé avec le Président de la République Emmanuel Macron présent ce week-end à Marseille pour l’occasion. Les deux hommes ont pu échanger pendant près d’une heure. L’Elysée a annoncé qu’ils ont parlé de la situation en Ukraine, au Sahel mais également sur celle du Liban qui connait de grandes tensions avec des réfugiés syriens. 

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Enfin, ce samedi 23 septembre après-midi, une messe a été organisé au Stade Vélodrome devant près de 70 000 fidèles après une déambulation devant 100 000 personnes dans Marseille. Il a notamment regretté une fois de plus la terrible situation des migrants en Méditerranée et a aussi évoqué la guerre avec le conflit russo-ukrainien.

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"Frères, sœurs, je pense aux nombreux “tressaillements” qu'a connus la France, à son histoire riche de sainteté, de culture, d'artistes et de penseurs qui ont passionné tant de générations. Aujourd'hui encore, notre vie, la vie de l'Église, la France, l'Europe ont besoin de cela: de la grâce d'un tressaillement, d'un nouveau tressaillement de foi, de charité et d'espérance. Nous avons besoin de retrouver passion et enthousiasme, de redécouvrir le goût de l'engagement pour la fraternité, d'oser encore le risque de l'amour dans les familles et envers les plus faibles, et de retrouver dans l'Évangile une grâce qui transforme et rend belle la vie.

Regardons Marie qui se dérange en se mettant en route et qui nous enseigne que Dieu est précisément comme cela: il nous dérange, il nous met en mouvement, il nous fait “tressaillir”, comme avec Élisabeth. Et nous voulons être des chrétiens qui rencontrent Dieu par la prière et nos frères par l'amour, des chrétiens qui tressaillent, vibrent, accueillent le feu de l'Esprit pour se laisser brûler par les questions d'aujourd'hui, par les défis de la Méditerranée, par le cri des pauvres, par les “saintes utopies” de fraternité et de paix qui attendent d'être réalisées." a-t-il souligné durant la messe. 

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