L'Actualité Lycéenne
Escalade du conflit en Israël : la symbolique du 7 octobre et la réaction internationale
Mise en contexte :
Le 7 octobre 2023, une attaque massive est lancée par la branche armée du Hamas depuis la bande de Gaza en direction d'Israël. Cette offensive, nommée "déluge d'Al-Aqsa", survient au lendemain de la commémoration du 50e anniversaire de la guerre du Kippour[1], un conflit marquant dans l'histoire israélienne. L'attaque surprise coïncide également avec plusieurs événements religieux juifs, accentuant la tension dans une région déjà fortement polarisée.
Le 7 octobre, tandis que les festivités de Souccot touchent à leur fin en Israël, le Hamas lance son opération militaire. Les Brigades Ezzedine al-Qassam (l'unité militaire du Hamas), tirent plus de 5 000 roquettes vers Israël, "une pluie de roquettes" causant des dégâts considérables et entraînant une réaction internationale indignée. Tandis que Israël signale déjà la présence de plusieurs terroristes sur son territoire, avec certains combattants étant même parvenus à s'infiltrer dans les villes israéliennes. Cette attaque massive résulte en un bilan initial de 60 morts et plus de 500 blessés, bien que le nombre exact de victimes demeure encore incertain.
Guerre du Kippour 1973
Symbole Hamas
Réactions et conséquences :
Face à l'escalade de violence, la communauté internationale exprime rapidement son inquiétude et sa condamnation : L'Union européenne dénonce la prise d'otages des civils en Israel et la violation du droit international (Hamas affirme détenir 163 Israéliens, dont des femmes et des enfants). L'Ukraine de Vlodymyr Zelensky affirme qu'Israel a le droit "indiscutable" de se défendre et que "quiconque recourt à la terreur commet un crime contre le monde". La Russie de Vladimir Poutine appelle à un "cessez-le-feu immédiat". Enfin, la France d'Emmanuel Macron "condamne fermement les attaques terroristes" tandis que Gérald Darmanin demande aux préfets de protéger les lieux communautaires juifs du pays. Aussi, la Tour Eiffel sera éteinte ce soir à 23h, "en solidarité avec les victimes israéliennes", puis éclairée aux couleurs du drapeau israélien à partir de lundi soir, a annoncé Anne Hidalgo.
Emmanuel Macron, Vladimir Poutine et Volodymyr Zelenskiy, à l’Elysée, à Paris, le 9 décembre 2019
De plus, les images des dégâts causés par les roquettes du Hamas circulent sur les réseaux sociaux, illustrant la puissance mais aussi la violence de l'offensive qui touche de nombreux civils. En Israël, l'attaque est perçue comme un acte d'agression grave. Survenant à un moment symbolique pour la population israélienne, cette attaque est d'autant plus marquante pour la nation.
.jpeg)
.jpeg)
Le bilan humain et matériel continue de s'alourdir au fur et à mesure que les heures passent, les secours s'activent pour venir en aide aux victimes et évaluer l'ampleur des destructions. Le 7 octobre, jour traditionnellement consacré au repos et à la spiritualité en Israël, a finalement été marqué par la haine et la peur. Les répercussions de cette attaque pourraient entraîner des conséquences durables sur la stabilité régionale, renforçant ainsi l'animosité entre Israël et le Hamas, et posant un défi majeur pour la paix future dans la région.
L'attaque survenue le 7 octobre a effectivement rompu une trêve qui avait été globalement observée depuis mai, et a également posé un défi majeur pour l'avenir pacifique de la région. En réaction à cette offensive, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a déclaré qu'Israël était désormais en guerre : "J'ai ordonné une vaste mobilisation de nos réservistes et que nous ripostions avec une ampleur que l'ennemi n'a jamais connu. L'ennemi paiera un prix sans précédent. Nous sommes en guerre et nous la gagnerons".
Hier soir, le Premier Ministre a notamment appelé les civils palestiniens à "quitter immédiatement" Gaza car l'armée israélienne va utiliser "toute sa puissance" et "transformer en ruine" tous les endroits où Hamas pourrait se cacher. L'état d'urgence est décrété en Israel.
.jpeg)
En représailles aux frappes du Hamas, Israël a lancé un bombardement sur la bande de Gaza, en Palestine, ce qui a tragiquement conduit à au moins 200 morts palestiniens et plus de 1 000 blessés (selon un premier bilan). Cette nuit, les bombardements ont duré, alors que les combats se poursuivent encore à l'heure actuelle.
L'ampleur et la coordination démontrée lors de l'attaque du Hamas ont été interprétées comme une escalade significative du conflit, soulevant de sérieuses inquiétudes quant à la sécurité et à la stabilité régionale sur le long terme.
Selon les derniers chiffres : Au moins 370 morts et 2 200 blessés côté palestinien. Et au moins 700 morts et 2 048 blessés côté israélien.
[1] La guerre du Kippour, survenue du 6 au 25 octobre 1973, opposait Israël à une coalition de pays arabes menée par l'Égypte et la Syrie. Elle débutait avec une attaque surprise le jour de Yom Kippour, une fête juive très symbolique, et se concluait par un cessez-le-feu sous la pression des États-Unis et de l'Union soviétique, avec une victoire militaire en faveur d'Israël malgré de lourdes pertes initiales.
Premier Ministre Israélien, Benjamin Netanyahou
