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Pour tout comprendre l'affaire de Pierre Palmade, il faut d'abord connaître son identité : Pierre Palmade est donc un humoriste, metteur en scène, et acteur français principalement connu dans les années 90. Après 17 ans de carrière dans le théâtre et même sur grand écran (rôle du barde Assurancetourix dans Astérix et Obélix contre César), Palmade se tourne vers la comédie et l'humour dès 37 ans, et enchaîne alors les spectacles et tournées de 2005 à 2013.
Il faut aussi savoir que l'humoriste a d'ores et déjà des antécédants judiciaires avec les services de police français : en 1995, il est condamné une première fois à une amende de 20 000 francs pour usage de stupéfiants. En avril 2019, lors d'une soirée, il est à nouveau condamné à 1 500 euros d'amende pour usage et acquisition de stupéfiants.
C'est donc il y a seulement quelques jours que Pierre Palmade refait surface à la suite d'une collision sur la route. Nous sommes dans la nuit du 10 au 11 février 2023, le comédien de 54 ans, en sens inverse, perd le contrôle de sa voiture en ligne droite et percute un autre usager. Deux individus aux côtés du metteur en scène s'enfuient, indemnes de l'accident.
Pierre Palmade au festival de Cannes de 1994
A bord du véhicule d'en face, trois passagers dont le pronostic vital est dès lors engagé : un garçon de 6 ans et son père au volant grièvement blessés ainsi qu'une femme enceinte dont l'enfant ne survivra pas. De plus, le véhicule les suivant percuta lui aussi la voiture par derrière, causant plusieurs blessures à son conducteur, un homme de 80 ans. Le soir même, après plus de 24 heures de fête, Pierre Palmade est testé positif à la cocaïne et aux médicaments de substitution par les autorités.
Le 15 février, Pierre Palmade, dont le domicile a été perquisitionné, est placé en garde à vue, ainsi que les deux fuyards, passagers de sa voiture. Deux jours plus tard, il est mis en examen pour homicide involontaire (pour avoir causé la mort d'un bébé ''viable et vivant'') tandis que ces jours ne sont plus en danger et est assigné à résidence sous bracelet électronique à l'hôpital Paul Brousse de Villejuif.
Tout s'enchaîne alors très rapidement tandis qu'une enquête pour "détention d'images pédopornographiques'' visant Palmade est lancée par le parquet de Paris, le 19 février.
Par ailleurs, 4 jours après cette potentielle découverte, le musée Grévin parisien prend la décision de retirer la statue à son effigie.
Le 25 février, il est transféré à l'hôpital du Kremlin-Bicêtre étant victime d'un AVC en début de soirée, probablement en raison d'un niveau de stress extrêmement élevé.
On apprend 3 jours plus tard que l'humoriste ira en prison en attendant son procès. Pierre Palmade n'avait en effet pas pu se rendre à l'audience devant la Cour d'appel de Paris pour raisons médicales (les médecins ayant jugé son état de santé incompatible avec une comparution).
Après avoir perquisitionné son domicile (à Cély-en-Bière) après le drame, voici les informations dévoilées par le Parisien concernant l'état de sa résidence : "Les enquêteurs ont noté que leur chien renifleur de drogues s’est montré très stimulé (...) des seringues, du matériel d’injection, des fioles entamées contenant de la coke et des drogues de synthèse, des bonbonnes de cocaïne".
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Endetté de plus de 250 000 euros auprès de l'URSAFF, des impôts, et de son producteur, Pierre Palmade aurait d’ailleurs confirmé ne pas avoir dormi les 3 jours précédant le drame et s’être injecté à plusieurs reprises des drogues de synthèse. Sa dernière prise aurait d’ailleurs été faite une demie-heure à peine avant qu’il ne prenne le volant pour aller au supermarché et qu’il ne provoque cet accident.
De son côté, BFM a annoncé ce matin (3 mars) que la police n'avait trouvé "aucun fichier à caractère pédopornographique n'a été retrouvé sur les appareils numériques comme l'ordinateur ou le téléphone de Pierre Palmade". Un élément qui ne disculpe pas pour autant l'humoriste, qui sera entendu par les enquêteurs dès que les médecins auront donné leur accord.
