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Jeremy Banster, l'interview

Pourquoi avez-vous choisi d’être acteur (choix prédéterminé depuis l’enfance ou trajectoire improbable…) ?

 

"Plusieurs facteurs sont entrés en ligne de compte. Je pense que le fait d’avoir grandi dans une famille de techniciens du cinéma m'a donné le goût des tournages : mon père était 1er assistant réalisateur et ma mère cheffe maquilleuse. Jeune, je partais souvent avec eux sur les plateaux, j’ai pu regarder évoluer les comédiens de très près, voir leur concentration, c’était amusant aussi. J’ai donc pris les premiers cours à l’adolescence, en même temps j’étais fan de cinéma, de films de réalisateurs. Les mercredis, je pouvais voir jusqu’à 4 films à Montparnasse."

Pour quelle raison avez-vous quitté votre rôle dans la série « Un si grand soleil » ?

 

"Envie de me renouveler, de jouer avec d’autres partenaires, de défendre d’autres histoires. Et surtout d’aller vers d’autres univers."

Quel parcours professionnel est nécessaire pour devenir acteur ?

 

"Aucun. Il y a les Conservatoires et certaines écoles privées qui font du bon boulot. Mais il y a surtout la passion que vous mettez dans ce métier. Il y a beaucoup de travail personnel à fournir : se nourrir artistiquement, pièces, spectacles, musées, expos, films ; après il faut réussir à traverser tout ça avec son propre instrument puis le partager à travers un texte ou un scénario."

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Quels sont les avantages et les inconvénients du métier d’acteur ?

 

"Vivre de sa passion c’est exceptionnel après oui il y a des écueils, mais quel métier n’en a pas…. La reconnaissance, la célébrité sont nécessaires pour accéder à certains projets mais vivre caché loin de tout est aussi un désir que j’ai. Toujours en équilibre pour essayer de combiner les deux…"

 

Comment sont rythmées vos journées (rythme de travail) ?

 

"Sur un tournage, les journées peuvent être longues avec beaucoup de textes et de situations différentes à vivre, donc ça peut être épuisant.

Au théâtre c’est différent, les répétitions sont un moment de recherche que j’adore, puis il y a la magie de la représentation publique."

De quoi le salaire d'un acteur dépend-il ?

 

"Ça dépend de sa notoriété et de sa carrière."

 

 

Avez-vous d’autres projets en cours (réalisation d’un film, acting…) ?

 

"Je viens de terminer Les Secrets du Finistère, un téléfilm où j’interprète un lieutenant de police avec Evelyne Bouix.  Une histoire sur le druidisme.

 

Je commence une série fantastique, Bugarach, où j’interprète le rôle de Nathan Muller, une belle  « pourriture » . Je suis aussi producteur de cette série.

 

Et je continue de développer en parallèle mon deuxième long métrage en tant que réalisateur. « La mémoire vive ». Comme le titre l’indique , c’est un film sur l’identité et le travail de mémoire."

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Tournage des secrets du Finistère

Avez-vous déjà regretté d’avoir joué dans un film ou une série ?

 

"Non, chaque expérience nous fait grandir, même si parfois on se demande ce que l’on est allé faire dans « ce projet », la vie nous donne toujours la réponse, il y a toujours une raison à accepter un projet. Quelques fois on le comprend plus tard."

Regardez-vous parfois vos anciens films ?

 

"Non pas encore. En revanche, J’ai revu très souvent mon premier long métrage, avec le nombre d’avant-premières que j’ai fait et de séances spéciales que je continue de faire aujourd’hui.  Ça me donne du recul sur le film, je le perçois différemment à chaque fois."

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Tournage de Bugarach

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Les mêmes qualités sont-elles requises pour le cinéma et le théâtre ?

 

"Oui et non. Il faut simplement une bonne technique au théâtre, sinon le moteur et le muscle restent les mêmes."

 

Préférez-vous tourner dans la comédie ou le drame ?

 

"J’adore passer de l’un à l’autre."

Y’a-t-il une clé pour se démarquer et sortir du lot d’entre tous les acteurs ? Et si oui, quel est votre secret ?

 

"Surtout être soi-même, ne copier personne, croire en soi, et cultiver ses défauts."

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